22 avril 2007
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Au début de l'année, j'ai été convié à une formation, dont l'intitulé ne voulait pas dire grand-chose, comme d'habitude. Mais j'étais plutôt content lorsque j'ai reçu la nouvelle. Car après tout, nous avons toujours besoin d'être formé pour s'améliorer, nul n'est parfait.
Je suis donc allé à cette formation en dehors de mes heures de cours et après 1 heure 30 de transport en commun aller, non remboursé bien sûr (l'éducation nationale économise où elle peut, surtout sur le dos de ses enseignants). J'étais bien motivé.
Arrivé au lieu de formation, je m'aperçois que nous sommes une trentaine d'enseignants à suivre la formation, alors que l'invitation avait été distribuée à près de 200 enseignants. C'est mauvais signe.
La formation débute, et là c'est le drame, il s'agit dune formation à la sauce I.U.F.M. En fait, nous sommes réunis par petits groupes autour d'une table pour parler de nos problèmes au travail, un peu à la manière des alcooliques anonymes. L'ennui c'est que je fais déjà cette pseudo formation tous les midis à la cantine avec mes collègues.
Vous l'aurez compris cette formation est un peu la formation machine à café.
Je ne suis donc pas revenu à la formation les autres jours. J'ai renvoyé la convocation avec une phrase joliment tournée : "cette formation ne correspond pas à mes attentes", pour ne pas froisser la susceptibilité des formateurs ou même de mes supérieurs. Car en réalité, j'aurais dû écrire : "formation inutile" ou "formateurs incompétents" ou les 2 à la fois. Parce que payer son titre de transport et perdre un après midi pour recevoir une formation de ce niveau, ça plombe le moral.
Published by Le prof à la dérive
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Chapitre 2 : Néotitulaire (2006-2007).