24 novembre 2007
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07:02
Au retour de mes vacances et de celles des élèves par conséquent, je reviens sur Paris la veille au soir par le train (histoire d'utiliser les vacances jusqu'au bout). Le train arrive à proximité de la gare de Paris, la plupart des passagers sont déjà dans le couloir avec leurs bagages près à débouler dans le métro. Je regarde par la fenêtre, avec mes écouteurs dans les oreilles et contemple l'entrée du train dans la capitale. Celle-ci est illuminée de mille feux. Le train commence à ralentir, puis s'arrête sur le quai, les portes s'ouvrent et celui-ci commence à se vider des voyageurs.
Une fois sorti, je remonte tous les wagons du train dans le flot de passant. Nous allons tous dans le même sens afin d'accéder au métro, car le voyage ne se termine pas là.
Un plongeon par les transports en commun et notamment le métro me remet directement dans le bain de la région parisienne, l'odeur et l'ambiance négative qui y règnent ne m'enchante guère. J'observe les passagers du métro et somnole à moitié. Une correspondance de train obligatoire me ravive un peu.
Je sors enfin de ma station après cette longue immersion pour respirer l'air libre et fait un peu de marche à pied. J'apprécie toujours de marcher le soir, il fait frais, il n'y a que quelques voitures qui passent dans la rue, je contemple l'obscurité, brisée par les lampadaires qui longent mon avenue, la lumière qui y sort est tracée par l'humidité environnante. Les arbres qui bordent celle-ci commencent à perdre leurs feuillages. Le trottoir est d'ailleurs tapis de feuilles, d'un jaune très agréable à regarder. Je foule les feuilles sur ce trottoir, toujours avec ma musique dans les oreilles je perçois ce bruit doux de feuilles sur lesquelles je marche. Me voici devant mon immeuble, rien à changer durant mon séjour, je prends l'ascenseur, puis ouvre ma porte.
Je sors les affaires de mon sac que j'ai ramené et les range. Je regarde rapidement mes plantes et les réinstallent dans mon studio. Je les avais toutes mises devant la fenêtre de mon coin cuisine pour que celles-ci ne soient pas privées de lumière.
Je fais mon sac d'école pour le lendemain matin, et jette un coup d'œil sur mes cours avant de me coucher, car demain c'est la reprise. Vous ne me croirez peut être pas, mais j'ai hâte de retrouver mes élèves.
Photo : Le Panthéon, Paris.
Published by Le prof à la dérive
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Chapitre 3 : Titulaire (07-08)