5 janvier 2007
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18:56
Pour arriver à l'I.U.F.M., je devais passer 2h dans les transports en commun soit 4h aller retour. J'avais la formation_ 2 jours par semaine. Pour passer 2 jours à l'I.U.F.M., j'avais donc 8h de trajet.
Avant le 1er cours à l'I.U.F.M., j'étais rempli d'espoir envers cette institution. J'avais réellement besoin de conseilsss multiplesss sur divers sujets : la discipline, la pédagogie, les cours proprement dits, les démarches à entreprendre... Car je sortais juste de mes études et d'une expérience dans le privé, donc je ne possédais aucune information sur ce métier, à part celles obtenues par un membre de ma famille(désolé c'est de famille…).
J'étais un simple novice.
Mon espoir qui reposait sur l'I.U.F.M. fût de courte durée. Nos 2 formateurs ont vite précisé qu'ils ne nous donneraient pas de cours, car nous devions apprendre (oui, mais comment ?).
Que faisions-nous à l'I.U.F.M. ? Et bien nous apprenons la définition des expressions suivantes liées aux cours : meubler, délayer, temporiser… Mais si seulement l'I.U.F.M. s'en serait tenu là…
Car chaque jour passé à l'I.U.F.M., est synonyme de baisse de morale. Je pensais que les formateurs devaient être motivés, pour nous transmettre l'envie du métier. Mais il n'en est rien, au contraire. Ils nous disent que notre discipline est vouée à disparaître, et que nous devons attendre tranquillement la mort de celle-ci.
Il y a également les formations interdisciplinaires, elles sortent de l'ordinaire. L'une d'entre elle, est surnommée par les stagiaires "les alcooliques anonymes". Car nous expliquons nos problèmes (et ils sont nombreux), devant tout le monde, sans jamais obtenir de solution.